Maison ancienne : quelle rénovation énergétique pour quelle rentabilité ?

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    Bon à savoir : Selon l’Ademe, les déperditions moyennes pour une maison ancienne d’avant 1975 non isolée sont respectivement :

    • de 25 à 30 % par le toit
    • de 20 à 25 % par les murs
    • de 20 à 25 % par les fuites et l’air renouvelé
    • de 10 à 15 % par les fenêtres
    • de 7 à 10 % par les planchers bas
    • de 5 à 10 % par les ponts thermiques

    Rénovation énergétique d’une maison ancienne : L’étape de l”isolation des combles

    En pole position des travaux de rénovation énergétique les plus urgents (et rentables!) pour consommer moins, se trouve sans conteste l’isolation des combles ! Pourquoi ? Tout simplement parce que cela est bien connu, la chaleur monte, et quand rien n’arrête la chaleur au sommet de la maison, elle s’échappe. Le phénomène est donc physique.

    Selon l’Ademe, une toiture mal isolée entraîne des déperditions de chaleur pouvant aller jusqu’à 30%. Le défaut d’isolation des combles est donc le principal responsable des surconsommations de chauffage. Le chantier d’isolation des combles est clairement prioritaire sur tous les autres, d’autant plus qu’il n’est pas le plus onéreux. En effet, l’isolation des combles perdus dans une maison coûte entre 2 500 et 5 000€ en fonction de la surface. Ce coût est amorti le plus souvent en 3 ou 4 ans, avec en bonus un vrai regain de confort.

    Pour isoler une toiture, classiquement trois principales techniques sont utilisées :

    • L’isolation par le sol des planchers : Cette technique est la plus courante en combles perdus. Elle consiste à poser une couche d’isolant au sol des combles. Cette couche peut être installée sous forme de rouleaux ou plus simplement par la technique du soufflage.
    • L’isolation sous la toiture des rampants : Cette technique est également largement utilisée en combles aménagés. Elle consiste à poser une couche d’isolant sous la pente du toit entre les solives. Cette couche peut être installée sous forme de rouleaux ou de plaques.
    • L’isolation par l’extérieur : De plus en plus utilisée dans le cadre des constructions neuves mais aussi en cas de rénovation complète de la toiture, l’isolation par l’extérieur également appelée Sarking consiste à poser deux couches d’isolation croisées entre le platelage et les tuiles ou ardoises.

    Le changement de mode de chauffage d’une maison ancienne

    Pompe à chaleur, poêle à bois ou à granules, chaudière à condensation : les modes de chauffage mis au point ces dernières années allient performances et économies. Pour un coût compris entre 3 000 et 8 000 €, un changement de système de chauffage peut vous faire économiser jusqu’à près de 30%, avec un retour sur investissement qui ne se fait pas attendre (entre 4 et 5 ans).

    Les modes de chauffage les plus recommandés aujourd’hui sont ceux qui bénéficient des aides de l’Etat, à savoir :

    • les équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire (ECS) fonctionnant au bois ou autre biomasse ;
    • les équipements de production d’ECS fonctionnant à l’énergie solaire ou avec une pompe à chaleur ;
    • es chaudières à condensation ou à micro-cogénération, équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable (pompe à chaleur, énergie hydraulique ou biomasse, énergie éolienne).

    L’isolation des parois d’une maison ancienne

    Murs, planchers bas, plafonds : les parois d’une maison sont responsables de fortes déperditions de chaleur (20 à 25% pour les murs, 7 à 10% pour les planchers bas). En isolant les parois d’un logement, les économies attendues sont donc substantielles. Pour un coût compris entre 6 000 et plus de 20 000€, les travaux engagés demanderont de 8 à 20 ans pour être amortis.

    A savoir : En traitant les ponts thermiques à la jonction des différentes parois, l’économie peut encore être plus importante (+5 à 10%).

    Deux principales techniques sont utilisées pour l’isolation des parois ;

    • L’isolation par l’intérieur : C’est la solution la moins onéreuse. Elle consiste à installer une couche d’isolant entre le mur et le doublage en ménageant une lame d’air tampon. La couche d’isolation est installée en rouleaux ou en panneaux le plus souvent.
    • L’isolation par l’extérieur : Également appelée ITE, l’isolation par l’extérieur permet de créer une enveloppe étanche autour de la maison et traite efficacement les ponts thermiques. Souvent plus chère à la réalisation, l’isolation par l’extérieur consiste à installer une couche d’isolant entre le mur existant et le parement (enduit, bardage, etc).

    Rénovation énergétique d’une maison ancienne : le changement des portes et fenêtres

    Les portes et fenêtres sont responsables de déperditions importantes de chaleur (de l’ordre de 10 à 15% selon l’Ademe), mais bien plus encore que les déperditions, les anciennes fenêtres génèrent un sentiment d’inconfort (courants d’air, phénomène de parois froides, humidité excessive, isolation phonique médiocre, etc). Pour un coût pouvant osciller entre 4 000 et plus de 10 000 € selon le nombre d’ouvertures, l’amortissement est assez long (de 8 à 10 ans) en termes d’économies d’énergie, mais le plus en confort est immédiat !

    En double ou triple vitrage, les fenêtres de nouvelles générations se déclinent en divers matériaux plus ou moins chers (PVC, Aluminium, Bois, Bois & Alu).

    Bon à savoir : En raison du surcoût engendré pour finalement peu d’économie en plus, la solution du double vitrage doit être privilégiée à celle du triple vitrage uniquement intéressante pour les ouvertures situées sur les façades Nord.

    La ventilation du logement au coeur de la rénovation énergétique

    En simple flux ou en double flux, la rénovation de la ventilation d’un logement est un investissement rentable puisqu’il permet de contrôler les apports d’air frais. Une ventilation bien pensée peut aussi limiter les excès d’humidité dans les pièces, tout en régulant les effets de sécheresse de l’air désagréable à vivre.

    Pour mémoire : Tous ces travaux de rénovation énergétique bénéficient d’aides de l’Etat (PTZ, CITE, TVA réduite). Depuis le 1er septembre 2014, seuls les travaux réalisés par des entreprises et artisans RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), peuvent être financés par l’éco-prêt à taux zéro, et depuis le 1er janvier 2015, cette règle s’applique également au crédit d’impôt développement durable.